Retour sans Cimetière

 un film de Djibril Diaw

retour sans cimetière


SYNOPSIS

En 1989 un conflit entre le Sénégal et la Mauritanie, abouti au massacre et à la déportation des populations Négro-Mauritaniennes. Il faudra attendre 2009, pour qu’un accord entre le Haut-Commissariat aux Réfugiés et le gouvernement Mauritanien prévoie le retour des exilés sur leur terre. Mais pour les villageois de Donaye, le droit au retour exclut l’accès à leur ancien cimetière. Ce film accompagnera leur combat pour retrouver la terre où repose leurs ancêtres.



INFORMATIONS TECHNIQUES

    •    Film documentaire de 52’
    •    Couleur
    •    Format de projection: 16/9
    •    Son: Stéréo
    •    Langue originale: Arabe, Pulaar et Français
    •    Langue sous-titres: Français et Anglais 
• Production:
ICTV-Solferino / Impluvium Productions / Les Productions Latérales
    •    Auteur-réalisateur: Djibril Diaw
    •    Producteurs: Michel Noll et Sébastien Tendeng
    •    Image: Sidatty Ousmane Diallo
    •    Son: Ousmane Abdallahi et Olivier Lafuma
    •    Montage: Isabelle Colin
    •    Musique originale: Baba MALL
    •    Diffusion télévisuelle: TVRennes 35
    •    Distribution internationale: ICTV


 BIOGRAPHIE DE DJIBRIL DIAW

biographie de Djibril Diaw Djibril Diaw dit Baba Diaw est natif de Boghé, en Mauritanie, Sa rencontre avec Abderrahmane Ahmed Salem, directeur de la Maison des Cinéastes et Rachel Effantin coordinatrice de formation dans la même structure, le décide à se plonger dans le cinéma. Le cinéma constitue pour Djibril, un moyen de ren-contre et d’acceptation de l’autre, un pont entre les cultures mauritaniennes, africaines et mondiales.
Après sa formation en audiovisuel au sein de la Maison des Cinéastes, le jeune homme réalise un premier film documentaire intitulé « 1989 » qui relate le conflit sénégalo-mauritanien. Ce film a remporté le deuxième prix du festival de la Senaf (Semaine National du Film). Djibril a collaboré en tant qu’assistant réalisateur sur les films d’Ousmane Diagana « La Couleur de mes amis »,« Mon pays, le cinéma et moi » et « La Mémoire Noire ».
Depuis quelques années, Djibril Diaw est le fondateur et le directeur du Festival Image du Fleuve de Boghé.
Il fait partie de la nouvelle génération de cinéastes documentariste mauritanien.

NOTE D’INTENTION

Mon premier film « 1989 », relatait déjà le massacre qui a eu lieu en Mauritanie sous la dictature du Président Taya, qui, profitant des émeutes anti-maures, a procédé à l’épuration ethnique des Négro Mauritaniens. Principalement originaires des ethnies Peuhl et Wolof, ils ont été emprisonnés ou expulsés vers le Sénégal et le Mali. Des villages entiers ont été vidés de leurs habitants, rebaptisés puis repeuplés par des Maures venus d’autres régions de Maurita- nie. Aujourd’hui encore, les dissensions subsistent entre différentes composantes de la société mauritanienne.
Ce film nous permet d’observer la lutte que la communauté de Donaye a entamée pour recou- vrir le droit de vénérer, saluer et accompagner ses ancêtres, y compris devant une justice peu habituée à se pencher sur ces questions. Mais par dessus tout, à travers le combat de ce vil- lage pour récupérer son cimetière, il s’agit de montrer les conséquences toujours actuelles de la folie xénophobe de 1989. Si les efforts des politiques en faveur de la réconciliation natio- nale ont suscité l’espoir, pour les villageois de Donaye, tout ne s’est pas passé comme promis. Leur combat ne fait que commencer. Je les accompagne dans ce processus avec ma caméra.

Djibril Diaw


SEANCE

Vendredi 5/12 – 18h à la Maison de l’Afrique


SALLE