Fratricide au Burkina
SYNOPSIS
Au mois d’août 1987, le capitaine Thomas Sankara, chef de l’état burkinabé, prononce un discours à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays. Il évoque les errements de la révolution qui a transformé la Haute-Volta en Burkina Faso, révolution qu’il a déclenchée quatre ans plus tôt, le 4 août 1983, avec entre autres, son frère adoptif, Blaise Compaoré. Sankara fustige les excès des Comités de Défense de la révolution, évoque le rythme effréné des réformes et les injustices perpétrées à l’égard de ceux que l’on a qualifiés de « contre-révolutionnaires ». Il admet que des erreurs ont été commises, et reconnaît qu’il faut procéder à une «rectification ». Le mot est lâché ! Dix semaines plus tard, le mot prend un tout autre sens : le 15 octobre, un commando pénètre dans les bâtiments du Conseil de l’entente, à Ouagadougou. Le jeune capitaine meurt, abattu à trente-huit ans, Les cadavres sont jetés dans une fosse commune après qu’un médecin eut délivré un permis d’inhumer, déclarant que Sankara est décédé de « mort naturelle ».
INFORMATIONS TECHNIQUES
• Film documentaire de 66’
• Couleur
• Format de projection: 16/9
• Son: Stéréo
• Auteur-réalisateur: Thuy-Tien Ho & Didier Mauro
BIOGRAPHIE DE THUY-TIEN HO & DIDIER MAURO
 |
Coréalisatrice du film, Fratricide au Burkina Membre fondateur de l’association Orchidées depuis 1981 dont le but était de produire, réaliser et diffuser des films venant des pays du Sud. Dans les années 2000, elle se consacre à la réalisation et au montage. Elle a suivi une formation de chef-monteuse à l’INA. |
|
Cinéaste documentariste depuis 1980, avec plus de 90 films à son actif, Didier Mauro assure depuis 1991 des cours de cinéma documentaire à l’INA et à l’UFR Cinéma de l’université de Paris III – Sorbonne nouvelle. Diplômé d’ethnologie et de sociologie, il a consacré une thèse de doctorat à la problématique Cinéma et Politique. Il a travaillé avec Jeune Afrique, le Nouvel Afrique Asie, et Africa International ainsi que de nombreuses télévisions et centres nationaux du cinéma d’Afrique et d’Asie. |
 |
SEANCE
Mercredi 1/12 – 20h45 au cinéma le Chaplin